JMG

Prix Jérusalem 2010




Bonjours à vous tous,


Merci à tous ceux qui se sont impliqués dans la lutte contre le PAJU samedi dernier, le 9 avril. Votre présence pour contrer la malfaisance du PAJU a été très appréciée par le "Comité citoyens" de la rue St.-Denis et, il vous en remercie tous. Il ne faut pas penser que le PAJU va lâcher aussi facilement. Mais nous serons toujours là pour l'affronter et dénoncer sa propagande ordurière envers Israël et le Peuple Juif.


Le PAJU voulait épurer la rue St-Denis de tous produits juifs fabriqués en Israël, et par la même occasion de nos concitoyens juifs, eh bien, c'est le contraire qui arrive, c'est le " Comité citoyens " de la rue St Denis qui veut expulser le PAJU de la rue St-Denis. L'antisémitisme et l'antisionisme dehors du Québec ! Nous ne voulons pas chez-nous au Québec de cette cochonnerie haineuse et antisociale qui se nomme le PAJU et qui essaie de nous imposer leurs élucubrations . Notre engagement est ferme dans se sens là !


Pour votre information, ci-dessous, un suivi envoyé par M. Daniel Laprès au sergent Bergeron de la police de la SPCUM sur nos activités de samedi dernier, le 9 avril. La police veut débarrasser la rue St-Denis du PAJU suite aux nombreuses plaintes qu'elle a reçues des commerçants et des gens de la rue St-Denis.


L'antisémitisme ne fait pas partie de la culture du Peuple Québécois, et n'a aucune place et avenir au Québec.
Amitiés
Jean-Marie GÉLINAS


Début du message réexpédié :
De : Daniel Laprès
Date : 11 avril 2011 11:43:34 GMT-04:00
À : sergent Bergeron SPCUM
Objet : Suivi de samedi, 9 avril


Bonjour Sergent Bergeron,
Voici un suivi quant à la journée de samedi dernier, 9 avril, de même qu'un partage de nos intentions pour les étapes à venir, ce qui pourrait sans doute être utile à vous et au commandant Bélanger, au sergent Potvin ou à tout autre de vos collègues concernés.

Comme vous le savez sans doute, le PAJU ne s'est pas présenté samedi, ni devant la boutique Le Marcheur, ni devant Naot. Seuls deux des membres de cette organisation sont passés, furtivement et discrètement, probablement pour vérifier si les boutiques allaient avoir des défenseurs sur place.


De notre côté, environ 25 personnes sont venues, et nous sommes restés dans les alentours à jaser cordialement sur le trottoir, durant environ deux heures, dans une ambiance bon enfant avec distribution de tulipes aux dames et achetées dans les magasins de fleurs voisins des deux boutiques de chaussures. Aucun commerce n'a été incommodé par notre présence ; en fait, tous les commerçants (et pas seulement les deux boutiques de chaussures ciblées) étaient plutôt joyeux et soulagés en constatant l'absence du PAJU.


L'absence du PAJU, samedi dernier, pourrait n'être que tactique. C'est pourquoi nous ne voulons prendre aucun risque et entendons fermement retourner sur les lieux samedi prochain, et cela tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas la certitude que le PAJU aura dégagé pour toujours de la rue St-Denis.


Même si, samedi prochain, plusieurs de nos gens ne pourront être présents pour cause de pâque juive ou du congrès du Réseau Liberté Québec (dont certains de nos gens sont membres), nous serons quand même suffisamment nombreux, en tout cas plus que le nombre habituel de participants au harcèlement du PAJU. Ceci rendra encore nécessaire l'application de la règle selon laquelle la zone-tampon devant les deux magasins ciblés doit être laissée libre de tout manifestant.


Vous pouvez bien entendu faire savoir au PAJU, si vous le jugez utile, qu'il n'est pas question pour nous de renoncer à notre objectif consistant à ce que soit mis définitivement fin au harcèlement contre quelque commerçant que ce soit sur la rue St-Denis (ou même ailleurs).


Bien entendu, notre ferme intention comporte aussi le souci de respecter l'ordre public, sinon de le faciliter en oeuvrant au retour de la paix sociale sur la rue St-Denis. Notre collaboration vous reste donc entièrement acquise avec les représentants des forces de l'ordre, dont nous estimons le travail pas toujours facile.


Aussi, je vous signale que j'ai rencontré, en compagnie de M. Yves Archambault de la boutique Le Marcheur, plusieurs commerçants de la rue St-Denis, y compris certains qui ne sont pas directement voisins des boutiques ciblées par le PAJU (certains sont même de l'autre côté de la rue des commerces visés).


Il nous a apparu évident que les commerçants en ont marre de ce cirque et sont déterminés à se mobiliser contre le PAJU, cela parce que lesdits commerçants sont bien conscients que personne parmi eux ne gagne à ce que perdure cette atteinte à la paix sociale et au climat de convivialité qui font le succès de la rue St-Denis, particulièrement au printemps. Le PAJU peut donc s'attendre à une opposition locale de plus en plus vive et organisée s'il persiste dans son opération de harcèlement, cela en plus de l'opposition organisée et résolue du côté des supporteurs des boutiques ciblées.

En espérant que ces quelques informations vous soient utiles, je demeure à votre entière disposition.
Bien cordialement,

Daniel Laprès