SD

Boycott / rue St-Denis

Compte-rendu de Daniel LAPRÈS

BILAN DE NOTRE ACTION DU SAMEDI 16 AVRIL


Malgré la température exécrable (pluie, neige, froid, vent), malgré aussi la célébration de la Pâque juive et la tenue du congrès du Réseau Liberté Québec qui ont empêché un très grand nombre de nos habituels supporteurs de participer samedi dernier, nous avons été au moins 22 personnes à avoir manifesté notre opposition au boycott israélophobe du PAJU. Ce fut donc un succès éclatant face aux PAJU qui n'ont jamais dépassé 8 personnes tout au long de l'après-midi.

Il est évident que les sbires du PAJU ne s'attendaient pas du tout à nous voir sur les lieux, par surcroît en nombre aussi important malgré les circonstances de ce samedi qui nous étaient pourtant nettement défavorables. Leur dépit fut d'autant plus grand qu'ils avaient même pris la peine, au cours de la semaine précédente, de procéder à quelques manoeuvres afin de nous laisser croire qu'ils pourraient même avoir abandonné leur campagne de boycott contre les commerces visés sur la rue St-Denis.


La première de ces manoeuvres des PAJU consista à s'être absentés le samedi précédent (9 avril), tandis que nous avions été de notre côté nombreux (au moins une trentaine) à nous être rassemblés devant la boutique Le Marcheur. C'était visiblement une manière pour les PAJU de semer le doute dans nos esprits quant à leur volonté de continuer leur campagne sur la rue St-Denis, sinon de nous faire croire qu'ils auraient carrément abandonné la partie, tout cela dans le but évident de nous inciter à réduire notre vigilance et à ne plus revenir.


La deuxième manoeuvre, encore plus flagrante que la première, fut pour les PAJU de ne pas s'annoncer sur le site web gauchiste "L'Agenda militant", comme ils l'ont pourtant toujours fait dans les jours précédant chaque samedi, cela depuis le début de leur campagne raciste, il y a maintenant 8 mois.


Le chef apparent des sbires du PAJU, Bill Sloan, fut le premier de sa bande à se pointer sur place. Il n'y a qu'un mot pour décrire l'expression du visage de Sloan lorsqu'il s'est rendu compte de la présence des premiers arrivés de notre groupe, soit Jean-Nicolas, Louise et moi-même : ce mot c'est PRICELESS. La face lui est en effet carrément tombée de dépit. J'ai alors pris la liberté de m'adresser à Sloan, tout en affichant mon sourire le plus cordial : « Vous nous avez laissé tomber la semaine passée, ça nous a beaucoup déçu. c'est vraiment pas correct de faire ça à ses amis.» La brute Sloan n'a pas daigné me répondre, mais s'il avait eu des poignards à la place des yeux, je serais tombé raide mort...


Donc il était clair que samedi dernier, les PAJU espéraient ne pas nous voir sur les lieux. Il est facile de comprendre pourquoi : les autorités policières avaient décidé que, pour éviter tout affrontement entre les PAJU et nous, une zone tampon était devenue nécessaire. Cette zone consiste en l'espace devant les magasins ciblés, où personne n'a le droit de manifester ni de déployer de banderoles ou d'affiches. Par contre, pour que le devant des magasins ciblés reste dégagé de tout manifestant, il faut qu'il y ait deux groupes opposés.


Ainsi, si les PAJU avaient été les seuls présents sur les lieux samedi dernier, ils auraient eu le droit de se placer avec leurs banderoles en face des magasins ciblés. Sauf que nous étions là nous aussi, trois fois plus nombreux qu'eux.


Les PAJU ont donc été obligés de se poster devant les magasins adjacents, du côté Sud, tandis que nous étions placés du côté Nord (comme l'avait décidé la police). Les PAJU ont ainsi suscité la colère des commerçants ainsi incommodés, dont certains sont sortis dehors pour protester contre leur présence nuisible, en plus de porter plainte aux autorités policières et municipales. Les commerçants de notre côté n'ont pas protesté contre nous car nous les avions déjà visités afin de les prévenir et de nous assurer leur appui.


Notre présence samedi dernier, alors qu'ils avaient tout fait pour éviter que nous soyons présents, a donc grandement embêté les sbires du PAJU. D'abord parce qu'ils se sont fait des ennemis chez plusieurs commerçants qui en ont marre du cirque grotesque que les PAJU leur imposent en plus de nuire à l'achalandage de leurs clientèles, et aussi parce que la zone-tampon imposée par la police les empêche de se placer devant les commerces ciblés, soit les boutiques Le Marcheur et Naot.


D'ailleurs, l'exaspération des sbires du PAJU était palpable et particulièrement évidente à la fin de leur cirque, soit vers 15 heures. Au moment où ils enroulaient leurs banderolles et se préparaient à déguerpir, je leur ai lancé de ma voix la plus cordiale : « Bye Bye les p'tits amis, on sera encore là pour vous la semaine prochaine !» L'un des PAJU a alors crié : « Ouais c'est ça, vous venez ici juste pour nuire aux actions des autres !» J'ai alors répondu, tout sourire : « Effectivement, on sera toujours là pour démolir les oeuvres de haine des antisémites.»


Cette remarque du sbire du PAJU prouve que notre présence en grand nombre, qui les contraint de ne pas se placer devant les magasins qu'ils ont ciblés, emmerde superbement les boycotteurs antisémites, puisqu'il leur devient plus difficile d'intimider les clients qui entrent dans les magasins visés, en plus de leur attirer les foudres des commerçants voisins. Comme autre preuve que les PAJU commencent à perdre le contrôle, leur chef Bill Sloan a traité en criant un passant de « chien ».


Chose certaine, si les sbires racistes du PAJU ne savaient pas encore qu'ils ont désormais affaire à une opposition non seulement de mieux en mieux organisée et de plus en plus structurée, mais également fermement résolue et déterminée, ils l'ont probablement enfin compris samedi dernier le 16 avril. MERCI à tous ceux et celles qui étaient en mesure de participer à notre action et qui ont bravé le mauvais temps, nous avons ensemble marqué une étape déterminante.


Samedi prochain le 23 avril, nous serons donc encore là, plus nombreux que jamais à être résolus dans notre commune volonté de dégager la rue St-Denis de tout racisme et antisémitisme.
Daniel LAPRÈS

Prochains rendez-vous:

Samedis 23 et 30 avril à 13 heures

devant le magasin LE MARCHEUR, 4062 rue St-Denis à Montréal (coin Duluth)

VENEZ NOMBREUX!!!